FertiGenève

Qu’est-ce que FertiGenève ?

FertiGenève est né du partenariat entre différents acteurs genevois opérant dans le domaine de la procréation médicalement assistée (PMA), issus des secteurs public et privé. Ils se sont unis pour offrir aux couples qui rencontrent des difficultés à concevoir un enfant un pôle de connaissances et de compétences qui les accompagne au mieux dans la réalisation de leur projet de grossesse.

Cette alliance est composée d’experts dans différents domaines liés à la fertilité, gynécologues et urologues, unis autour d’un laboratoire disposant des technologies les plus avancées dans le domaine de la PMA.

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/a-propos/

Pourquoi choisir FertiGenève pour m’accompagner dans mon désir d’enfant ?

Pôle d’excellence issu du partenariat entre les médecins de ville, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), la clinique Générale-Beaulieu et Fertas, FertiGenève offre non seulement tous les avantages de la médecine privée, tels que la personnalisation des soins et la flexibilité de l’accueil, mais aussi la rigueur scientifique et le caractère novateur de la médecine universitaire. Sous la responsabilité d’embryologistes titulaires d’un diplôme européen (ESHRE), le laboratoire dispose des technologies les plus avancées pour optimiser le développement des embryons et d’un système de sécurité de dernière génération. Il est accrédité selon la norme internationale ISO.

Pour plus d’information : https://www.fertigeneve.ch/a-propos/

Quelle démarche dois-je entreprendre pour me faire accompagner par FertiGenève

Première étape, prenez contact avec un des médecins spécialistes, membre du pôle de compétences FertiGenève. Afin de garantir une prise en charge personnalisée autour du désir d’enfant, le gynécologue, que vous aurez choisi, vous accompagne tout au long de votre parcours.

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/parcours/

Nous essayons d’avoir un enfant, après combien de temps devrions-nous consulter ?

Une évaluation est recommandée si une grossesse n’est pas survenue après une année de rapports sexuels non protégés. Si vous avez plus de 35 ans, il est souhaitable de consulter déjà après 6 mois, car la fertilité naturelle et le taux de succès des traitements diminuent avec l’âge.

Comment se déroule la première consultation ?

Il est important que les deux conjoints soient présents à ce premier rendez-vous. Lors de cet entretien, le médecin, que vous aurez choisi parmi la liste de FertiGenève, vous posera à tous deux des questions sur votre santé en général et sur d’éventuels facteurs pouvant contribuer à l’infertilité (fréquence des rapports, troubles sexuels, régularité des cycles menstruels, infections sexuellement transmissibles, etc.). Il prendra connaissance des tests que vous avez peut-être déjà effectués avec votre médecin traitant et vous proposera de les compléter par des examens ciblés. Un deuxième entretien sera ensuite planifié, au cours duquel le médecin vous expliquera les résultats de vos examens et vous proposera les traitements les mieux adaptés.

Si la situation le requiert, votre dossier est discuté lors d’un colloque multidisciplinaire réunissant les spécialistes de FertiGenève

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/parcours/

Quel est le coût d’une fécondation in vitro (FIV)?

Le coût d’une FIV varie entre 6’000 francs et 7’500 francs (hors médicaments), que le couple soit suivi aux HUG ou en ville. 

La fécondation in vitro est-elle prise en charge par l’assurance maladie ?

La fécondation in vitro n’est pas prise en charge par l’assurance maladie (LAMal). Tous les frais qui en découlent : médicaments, échographies, prélèvement ovocytaire, fécondation et culture des embryons, etc. sont à la charge du couple. Certaines assurances internationales (UNSMIS, CIGNA) couvrent, partiellement ou en totalité, la FIV. 

FertiGenève est-il ouvert aux couples du même sexe ?

Le don de sperme est autorisé en Suisse aux couples mariés. À la suite de la votation du 26 septembre 2021 ouvrant le mariage aux couples du même sexe, les couples de femmes mariées pourront avoir recours au don de sperme dès le 1er juillet 2022. Deux traitements sont possibles : l’insémination intra-utérine ou la fécondation in vitro avec sperme de donneur. Sur le plan légal, l’épouse de la mère biologique sera automatiquement reconnue comme la deuxième mère de l’enfant. Les médecins du pôle de compétences FertiGenève sont à l’écoute pour accompagner au mieux les femmes mariées dans leur désir d’enfant.

De quelles technologies dispose FertiGenève ?

Le laboratoire Fertas constitue la plateforme technique de FertiGenève. Sur le plan diagnostique, Fertas effectue toutes les analyses nécessaires à l’évaluation de la fertilité masculine prescrites par le médecin de FertiGenève. Sur le plan thérapeutique, il prend en charge la préparation du sperme en vue d’une insémination, la fécondation in vitro, la préservation de la fertilité et le prélèvement embryonnaire pour une analyse génétique préimplantatoire. Le laboratoire Fertas est doté de solutions innovantes et de haute qualité, telle que l’EmbryoScope+. Grâce à un microscope et une caméra intégrés, cet incubateur de dernière génération permet d’étudier le développement des embryons sans les exposer à la lumière et à la température ambiante. En offrant à la fois des conditions de culture optimales et des informations dynamiques, l’EmbryoScope+ est un atout pour identifier les embryons les plus susceptibles de donner une grossesse. 

Dans un souci constant de qualité, Fertas a récemment introduit RI-Witness, un système de traçabilité qui surveille toutes les étapes de la prise en charge des gamètes et des embryons au laboratoire et permet de les relier à leur propriétaire grâce à une puce électronique.

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/technologie/

L’infertilité et ses causes

Qu’est-ce que l’infertilité ?

L’infertilité est définie comme l’incapacité à obtenir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels sans contraception. En Suisse, de 10 à 15% des couples sont confrontés à ce problème.

L’infertilité peut provenir aussi bien de l’homme que de la femme : environ 30% des cas affectant un couple sont liés à la femme, 30% à l’homme. Dans le dernier tiers, l’infertilité provient des deux partenaires ou reste inexpliquée (jusqu’à 20% des cas). 

C’est pourquoi il est important que des tests soient proposés aux deux partenaires pour tenter d’identifier la cause de leur problème et déterminer le traitement le mieux adapté.

Quelles sont les causes de l’infertilité chez la femme ?

Chez la femme, l’infertilité peut avoir différentes causes :

  • Les problèmes d’ovulation : environ un tiers des femmes infertiles ont un problème d’ovulation. Il se manifeste par des cycles menstruels irréguliers et peu fréquents (oligoménorrhée) ou absents (aménorrhée). Dans ce cas, la production d’un ovule fécondable est rare ou inexistante et la grossesse ne peut donc pas avoir lieu. Les problèmes d’ovulation sont la conséquence de troubles hormonaux dont l’origine varie : syndrome des ovaires polykystiques, stress physique (troubles alimentaires, activité physique excessive) ou psychique, dérèglement de la glande thyroïde, surcharge pondérale importante, etc. 
  • Des trompes endommagées ou bouchées : connexion entre l’utérus et l’ovaire, la trompe de Fallope est un organe indispensable à la reproduction. Le plus souvent, les lésions tubaires sont la conséquence d’une infection sexuellement transmissible, mais elles peuvent aussi être associées à de l’endométriose ou faire suite à une intervention chirurgicale.
  • Les pathologies utérines : des malformations de l’utérus, des adhérences (cicatrices) ou des fibromes utérins peuvent perturber l’implantation de l’embryon, et donc réduire les chances de grossesse.
  • L’endométriose : maladie gynécologique fréquente, elle se caractérise par la présence anormale de cellules de l’endomètre (tissu qui tapisse l’intérieur de l’utérus et qui est éliminé sous forme de règles) en dehors de la cavité utérine. L’endométriose peut former des kystes ovariens et des ponts fibreux pouvant entraver la captation de l’ovule par la trompe. 
  • L’âge : dans la société actuelle, les femmes envisagent leur première grossesse de plus en plus tard. Ce phénomène contribue de façon importante à l’augmentation de l’infertilité, car les chances de grossesse diminuent avec l’âge.
Quelles sont les causes de l’infertilité chez l’homme ?

Chez l’homme, la cause la plus commune d’infertilité masculine est la mauvaise qualité du sperme. Les causes de cette mauvaise qualité sont sujettes à débat : le tabagisme, la consommation d’alcool, l’obésité, le stress et des facteurs environnementaux sont, entre autres, pointés du doigt. Plus rarement, des problèmes spécifiques sont retrouvés : inflammation ou infection des testicules ou des canaux excréteurs, troubles hormonaux, maladie génétique, etc.

Comment détecter la cause de l’infertilité chez la femme ?

L’exploration commence par une échographie endovaginale, qui permet de déceler des anomalies de l’utérus et des ovaires, mais aussi une analyse fine de la fonction ovarienne (réserve d’ovocytes, ovulation). Elle est complétée par une prise de sang pour un bilan hormonal. Pour déceler une éventuelle obstruction des trompes, on injecte un produit de contraste pendant l’échographie (HyCoSy) ou lors d’un examen radiologique (hystérographie). Si des anomalies sont détectées, une évaluation plus approfondie par voie endoscopique (laparoscopie, hystéroscopie) et un éventuel traitement chirurgical peuvent s’avérer nécessaires.

Comment détecter la cause de l’infertilité chez l’homme ?

L’analyse du sperme ou spermogramme est l’examen de référence. Il consiste à examiner le nombre, la mobilité et la forme des spermatozoïdes. Si le résultat est anormal, d’autres examens sont indiqués, comme un bilan hormonal et la recherche d’une infection. Si la qualité du sperme est fortement altérée, un examen par un urologue-andrologue est proposé. Quand on ne trouve que très peu ou pas du tout de spermatozoïdes, il est recommandé d’effectuer une analyse génétique et éventuellement une exploration chirurgicale des testicules. Si des spermatozoïdes sont identifiés à ce niveau, ils peuvent être prélevés et conservés par congélation en vue d’une procréation médicalement assistée.

Quel est l’impact de l’âge sur la fertilité ?

L’homme et la femme ont une diminution de la fertilité liée à l’âge. Ce phénomène de vieillissement est davantage marqué chez la femme que chez l’homme. Chez la femme, tous les ovocytes sont déjà présents dans les ovaires avant même la naissance. Avec l’âge, la quantité, mais aussi la qualité des ovules diminue, avec pour conséquence une augmentation progressive du risque de fausses couches, d’anomalies chromosomiques chez l’enfant à venir et de l’infertilité. Il en découle que l’âge idéal chez une femme pour avoir des enfants est entre 20 ans et le début de la trentaine. Chez les hommes, l’appareil reproducteur masculin produit des spermatozoïdes pendant toute la durée de sa vie. Tout comme la femme, l’homme subit un vieillissement biologique et sa fertilité diminue de façon marquante avec l’âge, surtout après l’âge de 40 ans. 

Que puis-je faire pour protéger ma fertilité ?

Afin de protéger sa fertilité, plusieurs facteurs sont à considérer :

  • L’âge : la fertilité de la femme est optimale entre 20 et 30 ans, après quoi elle décline parallèlement à la diminution du nombre et de la qualité des ovocytes. Ce phénomène, qui est génétiquement programmé, est irréversible.
  • Le poids : l’infertilité est plus fréquente en cas d’obésité de même que lors d’insuffisance pondérale.
  • Les infections sexuellement transmissibles : certaines maladies comme l’infection à chlamydia, peuvent passer inaperçues et endommager les trompes de façon irréversible. Pour limiter ce risque, il est conseillé de se protéger.
  • Le tabac : le tabac a un effet sur le système cardio-vasculaire et les poumons et affecte également la fertilité, chez la femme comme chez l’homme. Les femmes qui fument entrent en ménopause en moyenne un à deux ans plus tôt que les non-fumeuses. Chez l’homme, il réduit la qualité des spermatozoïdes et diminue les chances de succès en PMA. D’autres substances comme le cannabis, diminuent également la fertilité.

Les traitements de l’infertilité

Quels traitements de l’infertilité sont autorisés en Suisse ?

La majorité des traitements de l’infertilité sont autorisés en Suisse. Cela comprend les traitements inducteurs de l’ovulation, l’insémination intra-utérine avec le sperme du conjoint et la fécondation in vitro. La modification de la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA), entrée en vigueur en septembre 2017, a permis d’optimiser les chances de grossesse en autorisant la culture prolongée et la congélation des embryons ainsi que les tests génétiques préimplantatoires.

L’insémination avec sperme de donneur n’est autorisée que chez les couples mariés. À la suite de la votation du 26 septembre 2021 qui a ouvert le mariage aux couples du même sexe, les couples de femmes mariées pourront aussi avoir recours au don de sperme, à partir du 1er juillet 2022. 

Quelles sont les techniques de PMA non disponibles en Suisse ?

Le don de sperme chez les femmes célibataires, le don d’ovocytes et la gestation pour autrui sont interdits par la LPMA.

Quels sont les taux de succès des traitements ?

Quand l’infertilité est due à un trouble de l’ovulation isolé, les traitements inducteurs de l’ovulation donnent d’excellents résultats : le taux de grossesse est de 60 à 90% après 6 cycles. Indiquée quand l’infertilité est inexpliquée ou en cas de troubles mineurs, la stimulation ovarienne associée à une insémination intra-utérine permet d’obtenir un taux de grossesse de 10 à 15% par cycle. 

Après 3 à 4 cycles, le taux cumulé est de 35%. En fécondation in vitro, le taux de grossesse (test positif) par transfert d’embryon s’établit en moyenne à 35%. Le succès est largement dépendant de l’âge de la femme : le taux de grossesse par transfert est de 50% à 30 ans, 37% à 35 ans et 24% à 40 ans.

Les taux de grossesse des centres FIV suisses sont tenus à jour dans le registre FIVNAT. Ils sont publiés annuellement par l’Office fédéral de la statistique et peuvent être consultés sur le site de la Confédération à l’adresse www.bfs.adm.ch.

Le don de sperme est-il possible en Suisse ?

Le don de sperme est autorisé pour les couples mariés. Outre les couples hétérosexuels, les couples de femmes mariées pourront aussi avoir recours au don de sperme à partir du 1er juillet 2022. 

Qu’est-ce que la procréation médicalement assistée (PMA) ?

La procréation médicalement assistée se définit comme l’ensemble des traitements de l’infertilité qui nécessite la préparation des gamètes (ovules et/ou spermatozoïdes) en laboratoire, c’est-à-dire l’insémination intra-utérine et la fécondation in vitro.

Qu’est-ce que la fécondation in vitro (FIV) ?

Apparue en 1978, la fécondation in vitro (FIV) est la technique de procréation médicalement la plus efficace. En Suisse, 1 enfant sur 40 naît actuellement suite à ce traitement. La FIV consiste à réaliser la fécondation à l’extérieur du corps humain en réunissant en laboratoire les ovules et les spermatozoïdes. Après la fécondation, les ovules se divisent et deviennent des embryons. Le développement embryonnaire est observé quelques jours en laboratoire avant de transférer le plus souvent un embryon dans l’utérus, où il peut s’implanter et générer une grossesse. 

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/traitements/fecondation-in-vitro-ou-injection-intra-cytoplasmique-de-spermatozoide-icsi/

Quels sont les risques d’une FIV ?

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO)
C’est la conséquence d’une réponse excessive aux injections de gonadotrophines utilisées pour la stimulation ovarienne. Les ovaires sont distendus par de nombreux follicules qui produisent en grande quantité d’estrogènes. Une perméabilité accrue des vaisseaux sanguins provoque une fuite de liquide dans la cavité abdominale. Le SHO s’accompagne d’une sensation de malaise, de nausées et d’une distension abdominale. Un SHO léger se résout rapidement à la fin du traitement et est sans conséquence. Dans 1 à 5% des cas, le SHO est plus sévère. Il nécessite l’administration préventive d’anticoagulants, car il augmente le risque de formation de caillots de sang dans les veines (thrombose), et parfois une hospitalisation pour hydratation et surveillance. Les protocoles de stimulation actuels et les dernières stratégies développées en FIV ont permis de réduire sensiblement le risque de SHO.

Complications du prélèvement ovocytaire.
Bien qu’il s’agisse d’un geste chirurgical mineur, l’introduction d’une aiguille dans l’abdomen peut être à l’origine d’une infection ou d’un saignement interne, mais ces complications sont heureusement rares (0,01 à 0,1 % des cas). 

La grossesse multiple.
Elle représente un risque accru pour la mère et pour les enfants à venir : accouchement prématuré, alitement prolongé, hospitalisation, césarienne, etc. L’entrée en vigueur de la modification de la LPMA en 2017 a permis de réduire drastiquement le risque de grossesse multiple sans diminuer le taux de grossesse : il était de 15,6 en 2016 contre 4,3% en 2020, alors que le taux d’accouchement par patiente est passé de 31 à 34%.

Quels sont les taux de succès d’une fécondation in vitro ?

En Suisse, le taux de grossesse (test positif) s’établit en moyenne à 35%, tous âges confondus. A 30 ans, le taux de grossesse par transfert d’embryon est de 50%, à 35 ans de 37% et à 40 ans de 24%

(registre FIVNAT ; peut être consulté sur le site de la Confédération à l’adresse www.bfs.admin.ch).

La fécondation in vitro est-elle le seul traitement contre l’infertilité ?

La FIV a été développée pour induire une grossesse chez les femmes dont les trompes étaient endommagées ou absentes. Aujourd’hui, elle est utilisée pour traiter diverses causes d’infertilité comme l’endométriose, l’infertilité d’origine masculine, l’infertilité inexpliquée, etc. Conformément à la loi fédérale (LPMA), la FIV n’est proposée que lorsque des traitements plus simples, comme la stimulation ovarienne, l’insémination intra-utérine ou une tentative de correction chirurgicale, sont inutiles ou ont échoué.

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/traitements/

Qu’est-ce que l’insémination intra-utérine ?

L’insémination intra-utérine (IIU) consiste à introduire des spermatozoïdes directement dans la cavité utérine. L’IIU est une procédure simple, indolore et ne prend que quelques minutes. Elle est généralement associée à une stimulation ovarienne dont le but est d’obtenir deux ovules disponibles au lieu d’un seul. Cette approche augmente les chances de grossesse par cycle, mais aussi le risque de grossesse multiple.

Qu’est-ce qu’un test génétique préimplantatoire (TPI) et quand est-il indiqué ?

Les tests génétiques préimplantatoires consistent à prélever des cellules d’un embryon obtenu par fécondation in vitro pour analyser leur patrimoine génétique. De cette façon, il est possible de sélectionner l’embryon qui est replacé dans l’utérus. Dans l’attente des résultats des tests génétiques, les embryons sont cryoconservés.

On distingue 3 situations distinctes dans lesquelles le TPI est indiqué :

  • Couples porteurs d’une maladie génétique grave susceptible d’être transmise à leur enfant (TPI-M)
  • Couples dont l’un des partenaires présente un réarrangement des chromosomes. Ces échanges de matériel génétique entre deux chromosomes sont à l’origine d’un déséquilibre des chromosomes plus fréquents chez l’embryon, avec un risque accru de fausse couche ou de malformation (TPI-SR)
  • Femmes de plus de 38 ans ou qui ont suivi plusieurs traitements sans succès. Ce test permet de déterminer le nombre de chromosomes de l’embryon, sachant que les femmes plus âgées produisent plus d’embryons avec des anomalies chromosomiques et que ces embryons n’ont pas ou très peu de chances d’aboutir à une naissance (TPI-A). C’est l’indication la plus fréquente.
Quelle est la durée de conservation des gamètes et des embryons ?

La LPMA autorise la conservation des gamètes et des embryons pendant 5 ans.  Leur propriétaire ou le couple peut demander une prolongation de la conservation de 5 ans supplémentaires, soit 10 ans au plus. Cette limite ne s’applique pas aux personnes qui ont congelé leurs gamètes avant un traitement potentiellement stérilisant, comme une chimiothérapie.

Préserver sa fertilité grâce à la congélation

Est-il possible préserver ses embryons à l’aide de la cryoconservation ?

Le laboratoire Fertas à Genève membre du pôle d’excellence FertiGenève est à même de procéder à la cryoconservation des embryons par un procédé appelé vitrification. Ainsi conservés, les embryons peuvent être transférés ultérieurement dans l’utérus, sans devoir à nouveau passer par les étapes de prélèvement d’ovocytes et de fécondation.

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/technologie/congelation/

Est-il possible de préserver ses ovules à l’aide de la cryoconservation ?

La congélation des ovules par vitrification s’adresse aux femmes devant subir un traitement lourd comme la chimiothérapie, susceptible de menacer leur fertilité, mais également aux femmes en bonne santé, qui souhaitent simplement différer dans le temps leur projet de grossesse.

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/technologie/congelation/

Le sperme peut-il être conservé par congélation ?

Les hommes peuvent, eux aussi et depuis longtemps, faire congeler leur sperme pour une utilisation ultérieure, notamment en cas de traitement pouvant entraver la fertilité. Dans certains cas, la congélation du sperme peut faciliter la réalisation technique d’une FIV.

Pour en savoir plus : https://www.fertigeneve.ch/technologie/congelation/